Swissmem sont des précurseurs à l'échelle lorsqu'il s'agit de réduire les émissions dans le contexte Scope 3


Swissmem

13.03.2023, Les entreprises membres de Swissmem ont déjà atteint les objectifs de réduction de CO2 fixés pour 2030. Elles vont encore plus loin et se fixent des objectifs ambitieux pour les émissions référencées dans Scope 3. Selon une enquête récente de Swissmem et de Roland Berger, 60% des entreprises qui ont répondu veulent réduire jusqu'à 20% leurs émissions Scope 3. 40% des entreprises visent encore plus haut. Pour ces entreprises, les raisons et la motivation de se concentrer sur les émissions Scope 3 sont le plus souvent les attentes des investisseurs, la pression des clients et l'opportunité de se présenter comme un employeur attractif. Cependant, les entreprises n'ont pas la méthodologie cohérente pour collecter des données. Plus de deux tiers des entreprises considèrent que pour elles ceci est l'obstacle majeur à la mise en oevre des mesures.



Par rapport à 1990, les entreprises membres de Swissmem ont réduit leurs émissions de CO2 de 55% (situation 2021). Prises à part, elles ont déjà atteint l'objectif de réduction fixé par la Confédération pour 2030. Il y est question de réduire les émissions conformément à Scope 1 (voir explication ci-dessous). Actuellement, il est toujours plus question des émissions Scope 3.




En coopération avec la société de conseil Roland Berger, Swissmem a interrogé ses entreprises membres sur l'importance qu'elles accordent aux émissions Scope 3 et sur leurs objectifs. 60% des entreprises qui ont répondu veulent réduire jusqu'à 20% leurs émissions Scope 3. 40% des entreprises visent encore plus haut. 76% des entreprises veulent atteindre cet objectif déjà d'ici 2030. Les mesures les plus importantes résident dans l'achat de biens encore plus écologiques (cité par 73% des entreprises) ainsi que dans le développement de machines efficientes sur le plan énergétique (62%).




Les raisons majeures de vouloir se concentrer sur les émissions Scope 3 sont les attentes des investisseurs (55%), la pression des clients (41%) et l'opportunité de se présenter comme un employeur attractif (41%).




Cependant, les entreprises n'ont pas la méthodologie cohérente pour collecter des données. Il n'existe pas de critères de référence fiables à ce sujet, ni au niveau national ni au niveau international. Plus de deux tiers (71%) des entreprises considèrent que pour elles, ceci est l'obstacle majeur à la mise en oeuvre des mesures. Cela n'empêche pas que 60% des entreprises disposent déjà d'un système de reporting adéquat.



Les entreprises n'attendent pas la politique


Les résultats de l'enquête montrent que comparée à d'autres industries internationales, l'industrie tech suisse[1] joue un rôle de pionnier dans la réduction des émissions Scope 3. Ceci est à l'image de l'ADN de la branche qui développe et produit des solutions innovantes pour relever les défis de notre temps, qu'il s'agisse de la lutte contre le changement climatique, d'une mobilité durable ou d'une production et d'une exploitation efficaces et respectueuses des ressources. Jean-Philippe Kohl, vice-directeur de Swissmem est impressionné : " En comparaison internationale, les entreprises membres de Swissmem se fixent des objectifs très ambitieux. Je suis particulièrement ravi de constater que les PME sont tout aussi engagées à cet égard ". Sven Siepen, Senior Partner de Roland Berger, ajoute : " Bien qu'en principe la plupart des conditions-cadres soient connues, il serait plus simple de mesurer et de comparer les progrès effectués dans le cadre de Scope 3 à l'aide d'un cadre coordonné au niveau international ". Mais manifestement, les entreprises de l'industrie tech suisse ne se laissent pas ralentir par l'inexistence d'analyses comparatives et de méthodes de mesure reconnues à l'échelle mondiale. " Une fois de plus, on constate que les mécanismes du marché fonctionnent ", explique Jean-Philippe Kohl. " Les entreprises n'attendent pas la politique, elles agissent déjà de manière ciblée ".




Les émissions Scope 1 proviennent de sources dont l'entreprise est directement responsable ou dont elle a le contrôle. Il s'agit notamment des émissions liées à l'utilisation de sources d'énergie dans les processus de production, des émissions liées à la flotte de véhicules et des émissions de pertes de réseau.




Les émissions Scope 2 sont des émissions indirectes provenant de l'énergie achetée, comme l'électricité, la vapeur, la chaleur et le froid, utilisée dans l'entreprise.




Les émissions Scope 3 comprennent toutes les autres émissions indirectes générées autre part dans la chaîne de création de valeur. Il s'agit par exemple des émissions générées dans le cadre de la livraison d'un produit à un client, des émissions générées par les fournisseurs ou encore des émissions générées par la consommation d'énergie de ce produit chez le client.




Contact:
Ivo Zimmermann | Chef Communication
Tél. +41 44 384 48 50 | portable +41 79 580 04 84
E-mail : i.zimmermann@swissmem.ch

Philippe Cordonier | Responsable Suisse romande
Tél. +41 21 613 35 85 | portable +41 79 644 46 77
E-mail : p.cordonier@swissmem.ch

Nicolas Plump, Pressekontakt | Roland Berger
Tel. +41 79 808 86 55
E-Mail nicolas.plump@rolandberger.com

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